Acre, ARE, ARCE : quelles aides pour les chômeurs créateurs d’entreprise ?

22 août 2023

ARE, Acre, ARCE… Vous avez peut-être déjà entendu ces acronymes qui représentent des aides et des prêts pour les demandeurs d’emploi qui souhaitent créer ou reprendre une entreprise. On fait le point sur ces prestations auxquelles vous pouvez peut-être prétendre.

L’Acre : une exonération de charges sociales pendant un an pour les créateurs ou repreneurs d’entreprise

L’Acre (aide aux créateurs et repreneurs d’entreprise) est une exonération partielle ou totale de certaines charges sociales, octroyée aux créateurs et repreneurs d’entreprise, pendant leur première année d’activité.

Pour bénéficier de l’Acre vous devez :

  • reprendre ou créer une entreprise (créer ou reprendre une activité économique industrielle, commerciale, artisanale, agricole ou libérale, sous forme d’entreprise individuelle ou de société, à condition d’en exercer le contrôle), ou entreprendre l’exercice d’une autre profession non salariée, y compris pour un micro entrepreneur.
  • et être dans l’une des situations suivantes :

L’ARE : pour les personnes involontairement privées d’emploi

L’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) est ce que l’on nomme plus communément l’« allocation chômage ». Il s’agit d’un revenu de remplacement versé par Pôle emploi, sous certaines conditions, aux personnes inscrites comme demandeurs d’emploi et involontairement privés d’emploi.

Toute personne qui crée ou reprend une entreprise alors qu’elle perçoit l’ARE peut en cumuler une partie avec les revenus de sa nouvelle activité, à condition de ne pas dépasser son salaire mensuel de référence.

L’ARE peut être sollicitée par un demandeur d’emploi qui souhaite reprendre ou créer une entreprise, à condition de :

L’ARCE : pour recevoir ses allocations chômage sous forme de capital

L’ARCE (aide à la reprise ou à la création d’entreprise) est une aide attribuée par Pôle emploi et qui consiste à recevoir des allocations chômage sous forme de capital versé en deux fois.

Son montant est égal à 60 % d’un capital correspondant aux droits ARE restants pour les demandeurs d’emploi ayant une fin de contrat de travail à compter du 1er juillet 2023.

Elle concerne :

  • le demandeur d’emploi qui bénéficie de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) et qui crée ou repend une entreprise après la fin de son contrat de travail
  • la personne qui entame ses démarches pour créer ou reprendre une entreprise pendant sa période de préavis, de son congé de reclassement ou de son congé de mobilité, mais qui créé ou reprend une entreprise postérieurement à la fin de son contrat de travail.